Le testicule est la glande sexuelle mâle qui assure deux fonctions : la reproduction (production de spermatozoïdes) et la production d’hormones sexuelles mâles (testostérone). Le cancer du testicule se rencontre surtout chez l’homme jeune. Le cancer du testicule est-il fréquent ?Le cancer du testicule est un cancer rare. Il représente 1 à 2 % des cancers de l’homme et 3,5 % des cancers qui sont traités en urologie. On comptabilisait 2 202 nouveaux cas de cancers du testicule en 2005 en France. C’est la tumeur urologique la plus fréquente chez l’homme jeune (rare avant 15 ans et après 50 ans). Le nombre de nouveaux cas est en augmentation dans tous les pays industrialisés. Quels sont les facteurs de risque du cancer du testicule ?Hérédité, pollution, alimentation… Différents facteurs favorisants sont suspectés, sans qu’il y ait de véritables certitudes. À l’heure actuelle, seuls deux facteurs favorisants sont clairement identifiés :
Est-ce que la vasectomie augmente le risque ?Le cancer du testicule n’est pas favorisé par la vasectomie, intervention proposée chez l’homme dans un but contraceptif. Elle consiste à ligaturer le canal acheminant les spermatozoïdes du testicule vers la prostate et les vésicules séminales. Comment découvre-t-on un cancer du testicule ?Le plus souvent, c’est le patient lui-même qui remarque une masse dure, de volume variable, dans un testicule. « Un petit pois » enchâssé dans la glande, ou une volumineuse masse englobant tout le testicule. Cette masse doit alors être différenciée d’une tuméfaction épididymaire (l’épididyme « recouvre » le testicule), en général bénigne et d’origine infectieuse. Il existe souvent une sensation de lourdeur ou de tension, mais il est rare que la douleur constitue le symptôme révélateur. Très rarement, le cancer du testicule peut-être suspecté suite à une tension des seins en rapport avec la sécrétion, par la tumeur, d’une hormone particulière : l’Hormone Gonadotrophine Chorionique ou HCG. Si le testicule est atrophique, c’est son augmentation de taille qui peut attirer l’attention. Le cancer peut également être découvert au cours d’un bilan pour stérilité. Enfin, la tumeur peut être révélée par une métastase : perception d’une masse dans le ventre ou palpation d’un ganglion. Un examen complet permettra de retrouver la tumeur primitive d'origine testiculaire. Comment en fait-on le diagnostic ?Classiquement, le diagnostic se fait devant une masse, dure et irrégulière au niveau des bourses, découverte lors de la palpation. La douleur est rarement présente. Mais si la douleur existe, elle se situe au niveau des bourses, ou bien encore au niveau lombaire ou du flanc. Une échographie des bourses permettra de confirmer le diagnostic de tumeur du testicule et de visualiser l’autre testicule. Des examens complémentaires seront effectués dans le cadre d’un bilan d'extension(marqueurs tumoraux, scanner…). Quel est le pronostic de ces cancers ?Le pronostic du cancer du testicule est excellent, puisque le taux de guérison dépasse 90 - 95 %. Les cancers d’emblée métastatiques sont en effet exceptionnels. Le cancer du testicule est un cancer de l’homme jeune. Son pronostic est excellent avec un taux de guérison proche de 90 %, voire supérieur dans la plupart des cas. Une autopalpation régulière des testicules entre le pouce et l’index permettra d’identifier précocement une anomalie. Cette autopalpation doit se faire après le bain ou la douche, quand la peau des bourses est plus souple. La section commentaire est fermée.
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Octobre 2018
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